En terminant, j’aimerais exceptionnellement vous faire part d’un drame qui m’afflige. Après mûre réflexion, c’est avec beaucoup d'humilité et le coeur rempli d'espoir que j'ai décidé de m'ouvrir à vous.

Ma famille et moi vivons une épreuve dont nous ne pouvons nous sortir seuls. Sans aide nous allons perdre notre maison. Nous risquons de tout perdre, Cuisine l'Angélique y inclus.

Cet hiver, j'ai été très malade au point d’en craindre pour ma vie... ce qui nous a menés à investiguer notre maison. Nous sommes face à une impasse: des problèmes majeurs de moisissures et de mouvements de sol nous ont forcés à quitter notre résidence personnelle, où nous sommes emménagés en 2011. Après maintes démarches auprès de spécialistes techniques et légaux le constat est unanime, la maison n’est plus apte à l’habitation. Ainsi, depuis la fin août, nous vivons dans le dortoir du Collège Rivier; nous leur sommes d'ailleurs très reconnaissants de nous héberger temporairement.

Les travaux représentent des coûts faramineux de l'ordre de 170 000 $ et sont non couverts par les assurances et aucun autre recours légal réaliste n'est envisageable. Votre contribution, aussi minime soit-elle, nous aidera à revenir vivre chez nous.

De l'extérieur, il serait facile de croire que le succès de notre jeune entreprise, sa croissance ainsi que les nombreux prix remportés nous permettent de vivre aisément et de payer ces travaux. Mais la réalité de l’entreprenariat est tout autre chose. Pour réussir, il faut prendre beaucoup de risques et faire énormément de sacrifices. Les entrepreneurs se reconnaîtront d'ailleurs sûrement dans notre histoire. (Lire les détails au bas de la page)

Si vous avez le goût de contribuer à votre façon, je vous donne le lien, il n'y a pas de petit don, l'union fait la force. Mais également, merci de partager ce lien à vos amis, à vos contacts afin de créer une grande chaîne de solidarité, nous en avons grandement besoin.
www.sauvonsnotremaison.com

Une famille de Coaticook hébergée par un collège privé

Lapresse.ca

«On a besoin d'aide pour retourner vivre chez nous»

tvanouvelles.ca

Laissez-moi vous raconter une histoire... mon histoire.

En 2006, nous avons décidé d’entreprendre une diète sans gluten et sans produits laitiers pour aider à l’état de santé de notre fils, âgé de 2 ans et demi à l’époque, et qui présentait plusieurs symptômes s'apparentant à l'autisme. Deux ans et demi plus tard, après des centaines d’essais/erreurs, j’avais enfin réussi à cuisiner des produits de boulangerie et de pâtisserie sans gluten tout simplement délicieux.

Nous avons finalement décidé, mon mari et moi, d’en faire bénéficier les gens en créant notre propre entreprise. Nous avons laissé nos emplois respectifs et liquidé tous nos REER et tous les REEE accumulés pour nos enfants avec un seul but : bâtir Cuisine l’Angélique.

Comme de nombreux entrepreneurs passionnés l’ont vécu, il nous était carrément impossible dans les premières années de se verser un salaire; nous avons donc liquidé tous nos avoirs. Lorsqu'un entrepreneur veut réussir et croit profondément en son produit, je peux vous garantir qu'il est prêt à tout!

Puis survient cette malchance.

J'ai essayé pendant 2 mois de trouver une solution. J'ai fait appel à une avocate, à un groupe d'experts en finances qui ont étudié notre situation de A à Z. J'ai dû mettre mon orgueil de côté et boire une grande tasse d'humilité pour aller de l'avant, pour accepter d'ouvrir mon coeur et d'étaler sur la place publique le drame que nous vivons présentement.

Avec la somme faramineuse que représentent les travaux (170 000$), qu'il nous ait impossible de payer, et compte tenu du fait que nous avons mis tous nos avoirs dans l'entreprise, la seule solution serait une faillite personnelle. Quand le groupe d'experts m'ont annoncé qu'une faillite personnelle entraînerait la perte de mon entreprise, ce fut le coup de grâce.

Je n’arrive pas à croire que nous risquons de perdre notre entreprise Cuisine l’Angélique pour laquelle nous avons tellement travaillé et tout donné depuis 2009… pour un problème à la construction de la maison ! Et que ni les assurances ni la loi ne protègent réellement les gens d’une telle malchance.

Au-delà de cette avenue, que je n'ose envisager, je ressens un devoir moral envers tous nos employés et les milliers de gens que nous aidons chaque année, celui de sauver Cuisine l'Angélique.

On pense souvent que d'être incorporé protège les propriétaires et pourtant... Si une compagnie fait faillite, il arrive que les propriétaires puissent garder leurs avoirs. Mais pas l'inverse... Lors d'une faillite personnelle, le syndic devient propriétaire des passifs mais également des actifs, donc des actions détenues dans l'entreprise.

Je vous ai toujours partagé mes moments de bonheur concernant l'entreprise, les prix remportés, les grandes joies. Jamais, auparavant, je ne vous avais étalé ma vie privée. De l'extérieur, il serait facile de croire que le succès de notre jeune entreprise, sa croissance ainsi que les nombreux prix remportés nous permettent une liberté financière. Notre richesse à nous, ce sont les témoignages des nombreux clients à qui nous avons changé le quotidien de façon significative. Les défis d'une entreprise sont grands et nous les vivons au quotidien.

On ne pourra pas habiter un collège éternellement... 
J'ai mis du temps avant de me résoudre à faire un appel à tous, avant de lancer cette campagne de socio-financement. Aujourd'hui, devant l'ampleur des conséquences liées à cette malchance, j'ose me confier à vous tous aujourd'hui, j'ose ouvrir mon coeur et je garde espoir qu'un miracle se produira.

Si vous souhaitez nous aider : 
www.sauvonsnotremaison.com